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Comprendre les troubles musculo-squelettiques (TMS) pour mieux les éviter

Dernière mise à jour : 24 nov.

 
Que sont les troubles musculo-squelettiques et quels sont les facteurs favorisant ?

Près de 60 % des femmes et plus de 50 % hommes déclarent des douleurs liées aux TMS du dos (le plus souvent lombalgies hors sciatique) ou du membre supérieur (concernant le plus souvent l'épaule).

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Les troubles musculo–squelettiques (TMS) touchent les articulations, les muscles et les tendons. Ils surviennent le plus souvent au niveau du dos ou des membres supérieurs. Plusieurs facteurs, notamment professionnels, favorisent ces TMS.
Ils affectent principalement les tissus mous du corps (les muscles, les tendons, les nerfs, les ligaments) des membres supérieurs et inférieurs.
Les TMS résultent d'un déséquilibre entre les capacités physiques du corps et les sollicitations et contraintes auxquelles il est exposé. Ils peuvent apparaître rapidement. Toutefois, ils s'installent le plus souvent de façon progressive après une longue période de sollicitations intensives des parties du corps atteintes.

Ces atteintes s’expriment par :
− Une gêne, − Des douleurs, − Une perte de force, − De la maladresse, − Des engourdissements, − Des fourmillements / picotements.

Les parties du corps les plus fréquemment atteintes sont les membres supérieurs (poignet, épaule, coude), le dos, plus rarement les membres inférieurs (genoux). Baucoup de ces TMS sont inscrits aux tableaux des maladies professionnelles. Les loisirs (le jardinage, le bricolage, la pratique sportive...) peuvent également provoquer leur survenue.

Parmi les TMS les plus fréquents, on peut citer :
le syndrome de la coiffe des rotateurs à l'épaule (37 %) ; le syndrome du canal carpien au poignet et l'atteinte des doigts (comme la tendinite du pouce ou tendinite de Quervain) (31 %) ; l'épicondylite latérale au coude (23 %) ; les lombalgies (douleurs au niveau du bas du dos) (7 %).

Quels sont les facteurs favorisant les troubles musculo-squelettiques ?

Il s’agit des mouvements de force, des postures extrêmes, telles que : les gestes effectués les bras au–dessus des épaules, les mouvements de torsion du poignet, du tronc, la flexion et l'extension du coude ; la répétition fréquente du même geste qui fait appel aux mêmes groupes de muscles et d'articulations ; le travail statique ; le port de lourdes charges ; les vibrations et chocs mécaniques.
L'environnement joue également un rôle : Le froid et le bruit sont des facteurs aggravant les contraintes mécaniques. Un éclairage déficient peut également favoriser l'apparition d'un TMS. Par exemple, un mauvais éclairage peut pousser un salarié à fléchir son cou de façon excessive pour mieux voir.
La façon dont le travail est perçu par les salariés peut constituer une cause dans les TMS : l’insatisfaction d’un travail monotone ; le manque d'autonomie ; la tension engendrée par les délais à respecter (pression temporelle) ; le manque de reconnaissance professionnelle et des relations sociales dégradées ; l'absence de soutien du supérieur hiérarchique et des collègues ; l’insécurité de l’emploi.

Les contraintes organisationnelles aggravent les TMS. Ces contraintes sont liées à l’organisation du travail, aux conditions d’exercice du geste professionnel (délai de réalisation trop court, temps de récupération insuffisant…)
Des facteurs individuels favorisent la survenue de TMS, l’âge est responsable d’un vieillissement des structures peri-articulaires. La fragilité physique (diabète, hypothyroïdie, rhumatisme inflammatoire, fatigue, surpoids, baisse de l’immunité) ou la fragilité psychologique sont à prendre en compte dans l’apparition des troubles musculo squelettiques.

Vous pouvez prévenir les troubles musculo-squelettiques en agissant sur les facteurs favorisants. Savoir évaluer les causes des TMS participe à la prévention. Il est également important de réduire les contraintes dans votre activité professionnelle.
Dans votre activité professionnelle ou quotidienne, faites toujours chaque geste dans la position la moins contraignante pour les muscles les plus sollicités, en évitant de vous contorsionner. Le diagnostic permet d'identifier et de comprendre les situations à risque de TMS, il est utile d’échanger avec vos collègues afin de comparer les situations. Lorsque le travail est réalisé en position courbé ou en rotation, il convient de travailler en maintenant le corps en position verticale et les bras près du corps. La Position assise prolongée avec sollicitation musculaire faible nécessite des pauses répétées avec passage en position debout, étirements musculaires, gymnastiques de pause et activités sportives

Agir sur les facteurs favorisant les troubles musculo-squelettiques
 
 
 
 
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